Choisir son portail
En fer ou en bois ? Sur quelles fondations ? Et quel système de motorisation installer ? Les bases à savoir pour bien choisir son portail, pour délimiter, sécuriser mais aussi embellir sa propriété.
Les deux types d’ouverture
A battants, vers l’intérieur ou l’extérieur de votre propriété.
Attention : les ouvertures vers l’extérieur sont strictement réglementées.
Coulissante
Une option idéale si vous n’avez pas assez d’espace pour une largeur de voiture, par exemple.
Les differents matériaux
D’abord sécurisant, un portail est aussi un élément de décoration : bois, fer, aluminium ou PVC, le choix des matériaux est d’autant plus important.
Le bois
Matière noble et chaleureuse par excellence, le bois se choisit principalement parmi trois essences :
• le bois exotique : très résistant aux intempéries.
• le chêne : qu’il vaut mieux couvrir par un toit, pour faciliter son entretien.
• le sapin : plus économique mais à la durée de vie moins longue.
Malgré tous ses avantages, le bois reste fragile.
• Les portails en bois doivent être renforcés, souvent avec des éléments métalliques, au niveau des montants et des traverses.
• La monture des gonds doit toujours être encastrée dans le bois des battants, pour assurer une bonne tenue de l’équerrage par rapport aux piliers.
• Et si vous pensez à installer une motorisation, choisissez un portail avec renforts, écharpes et barres centrales, sur chaque battant.
• Enfin, il vous faudra lasurer régulièrement votre portail pour assurer sa longévité.
Le fer et l’aluminium
Les avantages :
• Ils prennent toutes les formes, avec des parties ajourées ou pleines, droites ou courbées, et autorisent tous les embellissements : arabesques, volutes ou feuilles de lys.
• Faciles d’entretien, ils sont aussi plus résistants que le bois, notamment les portails en fer galvanisé.
Le PVC
Les avantages :
• Très léger, il faut le renforcer par des pièces en alu.
• Ultra-résistant aux intempéries, le PVC ne demande pratiquement pas d’entretien.
En contrepartie, il n’offre qu’une faible résistance aux chocs. Et surtout, un prix plus élevé que les autres matériaux.
Partir sur de bonnes fondations
Un portail solide s’appuie forcément sur une bonne fondation. Pour que vos fondations en béton offrent un maximum de solidité :
• Les deux piliers et le sol doivent être liés par un système de ferraillage en U qui va rendre plus solidaire l’ensemble des éléments.
• Ce système doit être installé en profondeur, jusqu’à 60 cm dans le sol, pour rester hors gel.
Notre conseil
Des piliers non solidaires auront tendance à bouger au fil des saisons.
La solution : utilisez des gonds réglables pour jouer en largeur et en hauteur suivant la façon dont bouge le pilier.
Choisir un système de motorisation
La motorisation est l’outil idéal pour commander à distance l’ouverture et la fermeture de votre portail. Plusieurs types d’automatismes existent, à choisir en fonction des caractéristiques de votre portail.
La vis sans fin
C’est le système le moins cher, pour petit budget.
Mais son implantation nécessite d’avoir un portail relativement prêt de l’intérieur du poteau pour un fonctionnement sans à-coup.
Ce système est à utiliser principalement sur les portails en fer ou en alu et à éviter sur les portails en bois ou PVC : la vis sans fin provoquant le cintrage des battants.
Le bras articulé
Ce système se compose d’un moteur à fixer sur le pilier et d’une attache reliée au portail dans un enchaînement de pignon qui va venir tracter les battants.
Il s’utilise sur tous les matériaux mais idéalement sur les portails en bois, car le bras articulé évite les déformations des battants.
La motorisation enterrée
Les moteurs enterrés font pivoter au sol les pignons des battants, alliant fiabilité, sécurité et esthétique. De plus, un système de déverrouillage à clé permet de débloquer le portail, même sans électricité !
La crémaillère
Réservée aux portails coulissants, fixée en bas de la porte, la crémaillère est entraînée par roue dentée située sur la partie moteur.
Notre conseil
Avant d’installer votre portail, pensez à faire une déclaration préalable de travaux de clôture en mairie. Cela vous permettra aussi de savoir s’il existe des restrictions (esthétiques ou hauteur) spécifiques à votre commune.